Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.D'après Sa'id In Joubeyr, 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée lui et son père) a dit : Lorsqu'a été révélé le verset - Que périssent les deux mains d'Abou Lahab et que lui-même périsse - (1), la femme de Abou Lahab est venue et Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) a dit au Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) : Peut-être devrais-tu partir ?Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes il va y avoir une protection entre elle et moi ».Elle est venue et a dit : Ô Abou Bakr ! Ton compagnon m'a insulté ! (2)Il a dit : Non, je jure par le Seigneur de cette construction (3) qu'il ne prononce pas de poésie ! (4)Elle a dit : Tu es certes une personne véridique.Lorsqu'elle fût partie, Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) a dit au Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) : Elle ne t'a pas vu ?Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Un ange n'a pas cessé de me cacher de son regard jusqu'à ce qu'elle parte ».(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par l'imam Ibn Hajar dans Fath Al Bari 8/738)(1) C'est-à-dire la sourate Al Massad n°111 dans laquelle Abou Lahab et sa femme ont été mentionnés.(2) Elle a mentionné un terme arabe duquel on comprend qu'elle a dit qu'il l'a rabaissé sous la forme de poésie.En effet, les associateurs ne croyaient pas que le Coran est la parole d'Allah et il disait qu'il ne s'agissait que de poésies inventées par Muhammed (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui).(3) C'est-à-dire la Ka'ba qui se trouve dans la mosquée Al Haram à La Mecque.(4) Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) a utilisée la ruse dans les propos afin de la faire partir.En effet, pour Abou Bakr (qu'Allah l'agrée), le Coran était la parole d'Allah et le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) ne faisait pas de poésie.
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